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Disparition du comédien Robert Castel "père de l’humour Pied noir" (1933-2020)
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Disparition du comédien Robert Castel "père de l’humour Pied noir" (1933-2020)

C’est à 87 ans que tire sa révérence le comédien de la Famille Hernandez mais pas seulement ...

Instituteur, puis critique musical après ses études de lettres, il rejoint en 1957 le Centre régional d’art dramatique d’Alger, où il rencontre deux apprenties humoristes, Lucette Sahuquet et Marthe Villalonga.

Ensemble, la troupe monte La famille Hernandez, un enchaînement de scènes de vie algéroise, qui permet à la métropole de découvrir le folklore et les expressions typiques des pieds-noirs. La pièce, prévue pour 15 représentations, fait rire aux larmes le public parisien et Castel interprète finalement « Robert le bègue » plus de 1 700 fois.

En 1962, il quitte définitivement l’Algérie nouvellement indépendante et s’installe à Paris avec Lucette Sahuquet, qu’il épouse. Le couple inaugure cette année ses sketchs en duo, notamment à l’Olympia où ils enchaînent les premières parties de Frank Sinatra, Marlene Dietrich et Philippe Clay. Dans les années 70, l’humoriste, vif et provocateur, multiplie les sketchs télévisés avec sa partenaire fétiche ou Enrico Macias.

Sa carrière ne saurait pourtant se résumer à être le père de l’humour « pied-noir ». Il tourne ainsi au total dans plus d’une trentaine de films, jusqu’au début des années 2000. Si sa popularité est essentiellement liée à des films burlesques comme Le grand blond avec une chaussure noire d’Yves Robert ou Je suis timide mais je me soigne de Pierre Richard, Robert Castel saura aussi s’aventurer sur des terrains plus sombres comme dans L’Insoumis d’Alain Cavalier ou Deux hommes dans la ville de José Giovanni.

Il se fait discret quelques années avant de retrouver la scène en 2007, cette fois-ci musicale, grâce au projet « El Gusto », un orchestre de musiciens juifs pieds-noirs et arabes algériens, réunis pour faire revivre le chaâbi, passé au second plan derrière le raï et le rap.

Son père, connu sous le nom de Lili Labassi, était l’un des maîtres du chaâbi, cette musique aux sonorités arabo-andalouses et aux rythmes berbères.

(Texte AFP avec rajouts liens sur Youtube)

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