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Polémique historique : Retour à propos du général Lamoricière
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Polémique historique : Retour à propos du général Lamoricière

La Fondation pris connaissance d'une polémique née de l'existence d'une statue du général LAMORICIERE à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, près de Nantes

Cette polémique a appelé une réponse du président de l'association des anciens élèves du lycée Lamoricière d'Oran. La Fondation croit devoir reproduire certains termes du communiqué émis par le président de l'ALLO (http://www.les-anciens-du-lycee-lamoriciere-d-oran.com/).

« Les comparaisons hasardeuses de tel ou tel personnage historique du 19ème siècle avec des criminels nazis n’honorent pas ceux qui les profèrent. Outre leur absurdité anachronique, elles atteignent non seulement la mémoire des personnes qui en sont l’objet, mais elles insultent la mémoire des victimes du « vrai » nazisme dont nous avons lugubrement mesuré les effets au 20ème siècle. Notez d’ailleurs que jamais un historien ou un journaliste ayant l’éthique de sa profession ne se risque à de telles comparaisons.

En ce qui concerne le général Lamoricière, nous nous bornerons à rappeler qu’il fut un grand militaire de son temps qui eut à mener une guerre impitoyable contre des adversaires qui ne le furent pas moins. L’émir Abd El Kader, encerclé en 1847, demanda à se rendre en remettant son sabre au général Lamoricière qu’il considérait comme un adversaire loyal. Féru de culture arabe dont il fut un des rares militaires de cette époque à parler la langue, Lamoricière se distingua également comme gouverneur de la région d’Oran par une politique respectueuse de la religion et des coutumes arabes, bien plus que celle menée dans les premiers temps de la présence française par Bugeaud. 

Sa nomination en 1848 au poste de Ministre de la Guerre prouve en tout cas qu’il n’était pas un soldat rebelle incontrôlable mais que son action était en phase avec les attentes du gouvernement de la France à cette époque, soutenu sur sa politique algérienne par quelques penseurs comme Tocqueville ou Victor Hugo. En tant que pieds-noirs, et en mettant en garde contre les biais d’analyse du passé par notre monde d’aujourd’hui, nous pouvons comprendre que certains portent un regard critique sur la politique de la France à cette période, mais nous nous élèverons toujours contre les attaques ad hominem de tel ou tel acteur qui a défendu cette politique à l’époque, et l’a souvent payé de son sang. »

Jérôme Brun
Président de l’Association des Anciens du Lycée Lamoricière d’Oran

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