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Afrique du Nord 1945-1954 : la charnière Histoire-Mémoire
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Afrique du Nord 1945-1954 : la charnière Histoire-Mémoire

8 novembre 2016, Auditorium AUSTERLITZ, Hôtel national des Invalides

Depuis sa création, la Fondation a consacré la plus grande partie de ses travaux à établir le socle indispensable à l’étude de la mémoire de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie. Cette mémoire, ou plutôt ces mémoires, car elles sont très diverses, ne peuvent être détachées de l’expérience personnelle et familiale accumulée de chaque témoin, protagoniste, ou encore descendant de ceux qui ont vécu leur part des 130 ans d’histoire commune, réelle comme idéalisée, des deux rives de la Méditerranée.

Depuis 1830, l’armée d’Afrique est l’un des reflets de l’évolution de la présence française au Maghreb, avec des unités dont le mode de recrutement et la composition sont régulièrement adaptés aux combats menés, tant dans la pacification que lors de l’engagement dans les deux guerres mondiales et dans les interventions lointaines dans l’empire colonial.

Entre la victoire de 1945 et le début de la guerre d’Algérie, l’armée d’Afrique qui a en partie façonné la structure sociale de l’Algérie, prend son dernier visage et son dernier virage.

Le 8 mai les évènements de Sétif survenaient. Pour les uns, ils s’inscrivent dans la lignée des soulèvements qui ont eu lieu contre les différentes formes de présence ou d’occupation, pour d’autres, il s’agit d’un acte fondateur d’une nouvelle identité nationale, pour d’autres encore, il s’agit d’un combat idéologique qui s’amorce. D’autres enfin y trouvent le fruit d’une rivalité stimulée par  le contexte de grands changements planétaires d’alors, contrariée par des complicités non maitrisées. Pourra-t-on éclairer un jour les ambiguïtés de la gouvernance française et expliquer le silence qu’elle préféra laisser planer sur ces événements ? La vérité est-elle à la croisée de ces visions diverses ? Aujourd’hui encore, au-delà des affirmations et des commémorations, l’interprétation des manifestations de Mai 45 et de leurs conséquences est toujours un objet de débat.

Une des raisons du glissement progressif d’une situation de paix à un état de guerre, sans en porter le nom, réside dans la politique menée par la Métropole envers ses départements d’Algérie, et dans l’exécution de cette politique en Afrique du Nord en fonction des réalités et des intérêts locaux.

Cette journée d’étude a donc pour but de clore le cycle initié dès 2011 avec le colloque sur les peuplements de l’Afrique du Nord, pour ouvrir sur la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie ainsi que leur perception aujourd’hui. Elle s’inscrit dans la ligne fixée dès la création de la Fondation, qui considère la relation structurelle entre la France et le Maghreb comme un fait, avec ses parts de lumière comme ses parts d’ombre, dont seules l’étude et l’analyse distanciée permettent créer les conditions d’un dialogue apaisé.

 

Programme  ►

Exposé d’introduction par M. Frédéric Grasset.

  • L’Armée d’Afrique : la Libération, la victoire, et après ?, par LCL Antoine Champeaux.
  • Les Insurrections en Algérie durant la période française, par M. Roger Vétillard.
  • Le regard anglo-saxon sur les évènements de Sétif au travers des archives britanniques, par M. François Malye.
  • Approche scientifique des événements de mai 1945 à Sétif et dans les Babors, par M. Roger Benmebarek

Les actes de ce colloque ont été publiés en 2017, sous le titre : "Algérie 1945-1954"
aux éditions Riveneuve en coédition avec la FM-GACMT.

 

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Ce site a été réalisé avec le soutien du Ministère des Armées

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